Exportation/Cartes Postscript

Le module ps.map vous permet de créer des cartes assez élégantes en postscript. En plus d'autres options qui n'existent pas dans les commandes d'affichage de GRASS, le principal avantage sur les pilotes d'exportation raster est de pouvoir exporter sous format vectoriel (permettant ainsi la retouche ultérieure du fichier carte dans un logiciel de graphisme vectoriel) (voir the Section called Editer le fichier Postscript obtenu à l'aide de pstoedit pour plus de détails).

Pour les débutants, la possibilité d'utilisation interactive de ps.map est très conviviale, mais la plupart de ses options ne sont pas disponibles de façon interactive, il est donc conseillé de créer un script avec les instructions, une fois que vous êtes familiarisés avec les concepts généraux du module.

Utilisation interactive

Si vous découvrez ps.map, c'est la meilleure façon d'apprendre à s'en servir. Répondez simplement aux questions et assurez vous de répondre "y" à la question "do you want to save the script file? (y/n)". Cela vous permet de consulter le fichier du script afin d'apprendre comment il est construit et de l'adapter pour des mises en formes cartographiques plus sophistiquées (voir la sous-section suivante). Pour visualiser la carte produite, utiliser l'un des visualisateurs Postscript installés sur votre système (ghostview, gv, etc...).

Utilisation par script

C'est à l'aide du script que toute la puissance de ps.map peut s'exprimer. Consultez la liste des commandes de la page du manuel pour avoir une idée des fonctionnalités disponibles. Ecrire les commandes dans un fichier de script peut vous paraître effrayant ou encore complètement dépassé à notre époque de « cliquez avec la souris et laisser la machine bosser pour vous », mais une fois compris les principes de base de ps.map, et une fois que vous disposerez d'un ou deux fichiers scripts complets (créés par exemple à l'aide de l'interface interactive de ps.map), vous verez vite l'intérêt d'entrer une ou deux commandes pour obtenir une bonne petite mise en page cartographique. C'est pratique aussi lorsque l'on travaille en équipe et que vous devez créer un script qui serve de modèle pour la mise en page des cartes produites par les membres de l'équipe chacun n'a plus qu'à ajouter deux trois éléments pour construire sa carte.

Toutes les commandes sont listées et détaillées dans la page du manuel, nous ne les passerons donc pas en revue ici. Veillez simplement à jetter un oeil au script exemple en bas de page. Voici néanmoins quelques petites astuces qui devraient vous aider :

Généralement, une fois que le script est prêt, tout ce qu'il vous reste à faire est de lancer ps.map comme suit :

ps.map in=NameOfYourScriptFile out=NameOfThePSFile

C'est facile comme bonjour, hein? ;-)

Editer le fichier Postscript obtenu à l'aide de pstoedit

Le fichier contenant votre carte finale après l'exécution de ps.map est en postscript, le langage d'impression universel. Il existe peu de logiciels qui vous permettent d'éditer directement un fichier postrscript (en fait, si : un éditeur de texte ferait l'affaire, mais à moins que vous ne brûliez d'envie d'apprendre tous les raffinements du langage postscript, cela ne vous aidera pas beaucoup). Par conséquent, vous pouvez manipuler votre fichier postscript un peu à la manière d'un fichier raster (par exemple .png ou .jpeg), en clair vous ne pouvez toucher à chacun des objets mais seulement aux pixels du fichiers.

Par contre, il existe un petit logiciel bien pratique nommé pstoedit conçu par Wolfgang Glunz. Cela vous permet de transformer votre fichier postscript file dans tout un tas de formats vectoriels différents que vous pourrez alors facilement éditer à l'aide d'un logiciel de graphisme vectoriel approprié. Par exemple, pour transformer un fichier postscript en fichier skencil (anciennement "sketch") tapez simplement :

pstoedit -f sk YourPostscriptFile.ps ResultingFileName.sk

Vous pouvez alors éditer l'ensemble de la carte, y compris les surfaces, lignes et points à l'aide du logiciel skencil.